Un bâtiment d'accueil qui fait référence au passé agricole de nos ancêtres. |
Une galerie couverte en bois brut, un aménagement qui ne manque pas d'étonner. |
Un paysage charmant, un environnement bucolique qui laisse place aux soupirs... |
Le bureau de vente ne présente pas de plans et reste un peu vague sur le sujet. |
Une place d'honneur aux bois non équarris, un aménagement peu commun. |
Ferme Hendrick Farm, un projet lancé il y a plus d'un an est situé à Old Chelsea aux abords du Parc de la Gatineau. Le promoteur propose un environnement de vie à caractère écologique. Ce village succinct et compact de l'Outaouais, fréquenté majoritairement par des adeptes de ski et de vélo, offre quelques cafés et restaurants, dans un cadre bucolique.
Bien que situé à proximité d'Ottawa, un sentiment de calme et de sérénité contraste avec l'effervescence de la ville, dès l'arrivée sur les lieux de ce projet. Une ancienne ferme porcine brillamment rénovée fait office de bureau des ventes. La grande galerie couverte offre une vue imprenable sur le jardin et confère au site une impression contradictoire entre la simplicité et l'investissement. Ferme Hendrick met l'emphase sur l'autosuffisance rurale en offrant, paradoxalement, des maisons à un demi million de dollars.
Les promoteurs Sean McAdam et Carrie Wallace souhaitent faire revivre la vie de quartier d'antan, en éloignant la voiture et en donnant accès à une vie communautaire dans le respect de l'intimité, une idéalisation peut-être utopique mais un rêve que plus d'un partage... Pour se faire, on mise sur l'éco-collectivité en restreignant l'isolement social, un concept qui peut ne pas plaire à tous. Un jardin biologique de la taille d'un demi terrain de football déjà présent et exploité par des bénévoles, sera conservé pour la vente des produits maraîchers aux résidents. De surcroît, plusieurs sentiers pédestres lient le projet au Parc de la Gatineau permettant la pratique d'activités saisonnières. Pour réduire l'utilisation de la voiture, des petits espaces commerciaux sont projetés à l'entrée du quartier. En somme une orientation urbaine plutôt novatrice.
La première phase du projet consiste en deux rues parsemées de 75 maisons unifamiliales et de deux blocs de maisons de ville adjacents à des aires boisées. La construction était espérée pour l'été 2013, toutefois une discordance avec la ville afin de lier le développement avec l'aqueduc municipal retarde la construction pour une durée indéterminée. Deux compagnies de construction ainsi que deux firmes d'architecture travaillent conjointement afin d'atteindre les idéologies du promoteur. MONTREAL GUIDE CONDO n'a pas pu visiter de modèles de maisons sur place ou sur le site internet, un client désireux d'en apprendre d'avantage restera sur sa soif après sa visite au bureau de vente. Les projections ne sont pas finales et restent sujettes à modification. Les plans du deuxième architecte seront présentés au début septembre, seront-ils plus convaincants et officiels?
Ce projet qu'on pourrait qualifier d'innovateur est par contre précédé par le Chelsea Creek, un projet aux valeurs similaires issu du même promoteur. Lancé quelques mois avant Ferme Hendrick, celui-ci n'est encore que champs et broussailles. Pourtant, plusieurs promesses d'achat ont été signées dans les deux projets et le concept semble séduire une grande clientèle. Selon la vendeuse, 40% du projet est réservé. Sans contester ses propos, l'équipe de Montréal Guide Condo envisage difficilement d'acheter une propriété fantôme, incertain des délais de construction et de l'allure de celle-ci. Le concept demeure novateur, inusité et attrayant toutefois, il faudra la patience, vertu peut-être pré-requise pour habiter La Ferme Hendrick...